Préambule
*ploc...ploc....ploc....ploc.....ploc...ploc...*
Le jour se levait à peine et la pluie commencait dejà à tomber. Les gouttes d'eau tombaient et claquaient contre la végétation du sous bois. La reine noire était là, postée comme chaque jour, à l'affut. Les gouttes d'eau éclatant à l'impact, macculaient ,petit à petit, son corp et ses pattes velues. Elle n'aimait pas l'eau, s'insinuant dans ses poils, elle l'alourdissait grandement, génant ses déplacement et sa démarche silencieuse. La brume d'eau commencait doucement à orner sa soie tendue, son domaine était envahis peu à peu de fine goutelettes, rendant le pièges le plus arcaique du monde, totalement obsolète. La matinée de chasse tombait à l'eau se disait-elle, avec un brin d'humour, elle recula doucement, toujours silencieuse, sous les larges feuilles de son repère. Cela passera peut être vite....
La belle ailée, elle aussi, n'aimait pas la pluie, ses ailes fragiles ne pouvaient fonctionner dans une telle atmosphère, le vol était impossible.... Elle regrétait largement le temps qu'elle avait passée au abord du lac freuris au début du printemps, mais l'été était deja là, et ses orages aussi.
Le vol difficile, elle se résigna à trouver un abris, et vite. De là haut elle remarqua un parterre de belladone, sa plante préféré, de larges feuilles sur laquelle elle aimait tant prendre le soleil, aujourd'hui c'était peine perdu...Elle amorca doucement une descente, surveillant de droite et de gauche l'éventuelle prédateur. La foret était calme. Arrivée au sol, elle se glissa doucement sous une belle feuille, enfin à l'abris, au sec. Elle se délecta des fines goutelettes qui ornées ses pattes et ses ailes maitenant détrempées.
Je suis chanceuse, se disait la reine noire, une jeune libellule venait de se poser juste devant elle pour se mettre au sec, et elle ne l'avait pas même remarqué. Dans une démarche la plus gracieuse et la plus silencieuse, elle mit en marche ses quatres paires de pattes et s'approcha doucement. Maintenant à bonne distance elle s'arma, croc et venin sortis, pour ne laisser aucune chance à sa proie.....
Un tremblement, une bourasque firent voler en éclat le beau repère et ses occupants avec....
Un homme titubant, haletant, courait dans la forêt....
Chapitre 1
Depuis l'aube levée, les bois étaient bien silencieux, même la faune locale ne troublait pas le calme qui règnait, ici, en maître.
Mais ce silence, si bien encré, ne dura pas. Maintenant le sol tremblait, les branches craquaient et les feuilles se déchiraient.
L' homme, dans sa course, ne subissait aucun obstacle, le plus imposant des arbres de la forêt n'aurait pu l'arreter. Le bras en écharpe, il devala la colline boisée sans reprendre son souffle, sur ces pas la horde de bêtes gagnait du terrain, l'homme se sentait perdu, il l'était....
Un jour plus tôt, par une belle journée d'automne, Nazgui profiter des quelques rayons de soleil de ce debut d'aprés-midi. le repas avalé surla route, il se faisait, maintennant, chauffer le dos en marchant. Vagabonder de ville en ville, de chemin en chemin, d'un sentier battu à un autre, c'était bien ce qu'il comptait faire de sa vie, les hivers étaient difficiles parfois, mais c'était comme ça. Aprés tout les galères avaient leurs lots de bonheur eux aussi.....On y repense toujours en souriant.
Jour 30 " Je ne sais ce qu'il m'a pris aujourd'hui, une envie soudaine de changer, peut être. La forêt s'offrait à moi, comme une pucelle en mal d'amour, haha, les arbres se sont ouvert devant moi, et je n'ai pu m'empécher d'y pénétrer, un tel entousiasme ne m'avait pas touché depuis longtemps...."
Jour 35 " Ca fait 4 jours entiers que je cours, je n'en peux plus, des bêtes immondes sont sur mes traces, je suis faible, je suis fatigué, l'une d'entre elle m'a mordu au bras, j'ai une sale blessure, il faut vite que je sorte de là....je me sens.....ilfaut que je reparte..."
Jour 37 " je n'en peux plus, je n'arrive pas à fermé l'oeil, je n'ai pas dormis depuis 5 jours, je n'arrive pas a fuir, des images de ces monstres me viennet dés que le sommeil arrive, je n'arrive pas à dormir, mon bras me fait mal...."
Jour 37 " je n'ai plus mal au bras, mais maintenant ca me démange drolement. Je cours toujours. J'ai l'impression que je mets de la distance entre elles et moi. Ca me gratte, ca me gratte, j'espère que ce n'est pas signe d'infection....J'ai toujours des visions, ces monstre sont aprés moi, et je ne peux rien faire pas courir, ni me cacher, elles sont sur moi, je suis perdu....ces visions me font peur, j'en ai même en plein jours maitenant...je suis fatigué, je n'ai toujours pas dormis, je suis fatigué....je m'éffondre..."
" Hé Ho !! Bonjour toi ! " Le vent roulaient dans les feuilles, mes yeux avec du mal a s'ouvrir, et devant moi, un homme me souriait.
"Bombyce, fit-il, je me nomme Bombyce, et voici Slayn, Chris, Falcon et Aga....des amis, des glandus et autres residu de vermines.....". Toujours avec le surire, une brindille d'herbe entre les dents. En effet, je vis peu à peu, quelques silhouette se désiner dans la forêt, c'était tout une bande de voyageurs qui m'avait trouvé. "Tu m'a l'air plutot mal au point mon gars....Viens avec nous, notre campement est un peu plus loin au nord, plus profond dans la forêt." Toute la troupe m'aida à me relever, et me trainèrent avec eux. Je guettais le signe, tant attendu, de civilisation, étant donné le nombre qu'ils étaient là, ce devait être un campement important organisé et donc protégé, qui m'attendait. Et j'en avait besoin.
Mais rien, on marchait depuis un moment déjà, et rien. Pas un signe de feu de camp, de cuisine chaude, de fort, de rempart, de cabane, ni de tente....rien.
Aprés une aprés-midi de marche, l'air se fit plus frais et le temps plus sombre. Les nuages s'annoncaient menaçant, et mes compagnons de routes ne disaient toujours rien....
Peu à peu une cavité se désina à l'horizon, se n'était ni un chateau,ni un fort, mais une simple grotte, sombre et humide, qui leur servait de logis.
Je ne laissais rien transparaitre, mais j'emettais quelques doutes et quelques rétissences à rentrer là dedans. Un large feu éluminer le fond de cette antre, la lumière scintillait sur les parois et des ombres de bêtes se mouvaient et vienrent carrésser mes pieds fatigués....
Des souvenirs, des frayeurs revinrent à moi, je me mis à trembler, à vassiller, et quand je me retourna pour fuir, je fis face à une horde de loup, un air de satisfaction sur leurs visages....