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| | CONCOURS RPS 2020 | |
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lillitha
Nombre de messages : 1357 Age : 103 Date d'inscription : 01/11/2012
Troupes Espions: (180/180) Sorciers: (84000/84000) Secrets: (5/5)
| Sujet: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:27 | |
| N°1 OLKET
Le ciel semblait se fendre sous la puissance de chaque éclair qui le zébrait, la terre tremblait à chaque frappe de cette colère semblable au divin. La lune rouge sang inondait les plaines d'une couleur morbide. Dans ce fracas qui semblait augurer l’ouverture des portes des enfers un homme riait ; si ce rire ne couvrait pas le bruit du tonnerre, il occupait du moins l'espace lors des brefs interludes de calme. - Maître... ? Ça va ? Tentant de refréner son rire, l'homme à la barbe centennal esquissa une tentative de réponse avant de repartir dans un fou rire. Son apprenti, terrifié, décida de rentrer la tête dans les épaules, se recroquevilla sur lui même pour affronter les éléments déchaînés en attendant que son Maître recouvre son calme. Il lui fallut attendre plusieurs minutes, ponctuées de nombreux sursauts de peur, ainsi -et sa honte ne faisait que grandir à chaque instant- qu'une perte d'urine importante lorsqu'un éclair sembla frapper le sol à quelques mètres d'eux, ses bas trempés, il entendit enfin une réponse de son Maître. -Non, ça ne va pas. Regarde ce spectacle éblouissant ! Et je n'y suis pour rien, j'ai encore échoué ! Ses échecs perpétuels me rendent fou, et je te fais cette promesse que si je n'arrive pas à changer le monde à la prochaine lune de sang alors je détruirais ce monde. J'ai bien trop vécu pour échouer encore. Ce monde inepte qui refuse de plier à ma volonté prendra fin avec moi. Et le rire reparti avec autant de force tandis que l'apprenti vidait les dernières gouttes d'urines qu'il avait vaillamment conservé jusqu'à présent. OoOoOoOo La nuit finit par s’apaiser, et tandis que la lune reculait face aux assauts d'un soleil à nouveau victorieux, l'apprenti décida qu'il était temps de partir. S'harnachant à la roulotte tel n'importe quel cheval de laboure, il la tira de toute la puissance de sa musculature, que la magie avait façonnée. Ainsi lorsque son mouvement débuta, le labo de son Maître tangua et le bruit des instruments qui s'entrechoquent accompagna ses pas. L'apprenti décida de retourner à la demeure principale qu'il occupait avec le magicien qui lui enseignait son art, situé à plusieurs dizaines de kilomètres de là ; en gardant un rythme soutenu il espérait y arriver avant la nuit. Si le soleil brillait de mille feux à midi, pour célébrer sa victoire, il tanna aussi la peau du jeune homme, qui pourtant ne s’arrêta pas une seconde à la recherche d'ombre ou simplement pour boire. Il ralentit seulement le pas lorsqu'il crut entendre son Maître éructer quelques jurons contre le monde, peut-être aurait-il bientôt besoin de lui pour lui apporter à boire ou à manger. Mais après quelques minutes, il sembla qu'il s'était rendormi. Le soir venu il arriva à leur demeure : un ancien moulin à eau qu'ils avaient reconverti en lieu d’expérience et d'apprentissage. Soufflant doucement, il posa le chariot au sol et mis les cales sous les roues. Sans attendre plus de temps il partit s'allonger sur sa paillasse attitrée. Son Maître saurait bien le réveiller lorsqu'il aurait besoin de ses services. OoOoOoOo Mais ce ne fut pas le cas. Aussi étonnant que cela paraisse, il put dormir de tout son soûl jusqu'à ce que la lumière finisse par le réveiller. Il fut surpris, reposé, mais principalement surpris ; cela faisait plusieurs semaines qu'il n'avait pas fait de nuit complète. Baillant, il s'étira, se gratta le genou gauche et fini par se lever, attentif au moindre bruit qui lui indiquerait où se situerait le mage et quelle activité il mènerait. Il ne le trouva nulle part dans le moulin. Il décida alors d'aller vers la roulotte. Il le trouva. Bien présent, le nez dans un de ses grimoires, les yeux plissés dans une intense réflexion. - Maître ? - Quoi ? Pourquoi me déranges-tu ? - J'aimerais savoir ce qui n'a pas marché il y'a deux jours ? - Ce qui n'a pas marché... Ce qui n'a pas marché... Tu m’énerves avec tes questions. Parle moins et agis plus, j'ai faim. - Maître, je suis votre disciple, enseignez-moi. Telle est la nature profonde de notre pacte, scellé de mon sang... Et du vôtre . Le mage claqua la langue, énervé, mais se tourna malgré tout vers son disciple. -Soit ! Il me manquait un ingrédient principal. La potion était parfaite, sa couleur dorée en est la preuve la plus flagrante, mais sans le catalyseur ce fut un échec. - Quel était cet ingrédient manquant ? - Une plume de dragon ! - Une plume de dragon ? Maître pardonnez moi de dire des évidences, mais les dragons ont des écailles. Aucune plume n'a jamais poussé sur ces bêtes monstrueuses. Vous n'avez pas fait une erreur de traduction ? Il eut à peine le temps d'esquiver une fiole qui lui fonçait droit au visage. Malheureusement, des éclats vinrent se ficher dans son dos qu'il n'avait pas pensé à recouvrir à son réveil. Restant stoïque, il se décida à poser une autre question. - Mais qu'avez-vous utilisé à la place le soir du rituel ? - Un plume de hibou. - De hibou? - Oui de hibou ! C'est un des plus puissants animaux magiques qui soient ! - Un hibou ? Puissant animal magique ? - Arrête de répéter tout ce que je dis avec cet air ahuri. Oui c'est écrit dans ce grimoire ! - Une plume de dragon. Le hibou puissant animal magique... Vous êtes certain de la véracité de ce grimoire ? La question ne put être réprimée, mais il la regretta très vite. Le mage se leva, sa longue barbe se changeant en une dizaine de serpents, son chapeau s'envola au-dessus sa tête pour se poser sur la sienne. Il n’eut pas le temps d'esquisser le moindre mouvement que le chapeau gagnant en volume s'affaissa sur son visage, puis se resserra. L’oxygène lui manquait, l'angoisse le gagnait. Mais tandis que la peur le submergeait, il entendit distinctement la voix de son Maître. - Ne remet jamais en question ma parole. Suis mon enseignement en silence. Apprends et tais-toi. Maintenant, va me faire à manger. OoOoOoOo Bien des jours plus tard, le mage revint le voir. Sans aucune cérémonie il lui donna informations et instructions. - Lève-toi ! Habille-toi ! Nous partons voir Le Prince de la Cité ! - Vous voulez dire Mel... - Silence. Garde son nom pour les sots et les pleutres. Je lui suis supérieur même s'il se refuse à l'accepter. Mais aujourd'hui j'ai besoin de ses connaissances. Donc, attelle-toi à la carriole et dirige-toi vers la cité d'argent. Il fit ce qui lui avait été ordonné. Mais tandis que le voyage débutait, il se fit la réflexion que cité d'argent était un nom bien pompeux vu que seules les portes principales étaient recouvertes du précieux métal. Il fallut deux jours complets de voyage pour arriver devant les portes. Et le soleil débutait doucement sa course vers le couchant. Tandis qu'il se dirigeait vers les portes, il sentit le regard de la foule qui, agglutinée dans une file, attendait l'autorisation pour entrer dans la cité. Il avait l'habitude des murmures sur son passage : il savait qu'il avait l'air d'un monstre à peine humain, mais son but valait le sacrifice de l'apparence. Alors, il tira la carriole jusqu'aux portes, doublant chaque personne présente. Le droit de passage de son Maître ne souffrait d'aucune restriction. Des trolls gardaient la porte, ils le virent arriver de loin, ils s’écartèrent juste de son chemin. Sans un mot ou un geste pour vérifier quoique ce fut. Il continua son chemin jusqu'à la tour principale, qui s'étendait au centre de la ville. Semblant monter jusqu'à toucher les nuages ; il arrivait effectivement que son toit soit masqué par ces faiseurs de pluie. En arrivant à la tour, il le vit déjà présent, Le Prince de la Cité était là. Dans ses habits somptueux qui témoignaient autant de sa richesse que d'une forme savante de mauvais goût vestimentaire. Avant même qu'il ne se fût arrêté pour poser la roulotte, le Prince s'avança vers lui. - Mon ami ! - Votre ami et dans son laboratoire monseigneur. - Non, lui n'est qu'une brute. Toi, par ta bonté d'âme tu es digne d'être élevé au rang d'ami. Il posa la roulotte et mit les cales. Il ne put que bredouiller un merci, n'ayant jamais compris l'attrait que le Prince avait pour tous ceux qui avaient des airs de nécessiteux. Après cela il ouvrit la porte à son Maître, et le suivit à trois pas derrière jusqu'au bureau du Prince. Les banalités mondaines sont souvent d'un ennui mortel, encore plus quand il s'agit de gens qui ne s'apprécient guère, mais sont obligés de se supporter. Il tendit l'oreille quand le sujet important fut évoqué. - Alors tu voudrais savoir où se situe le Gardien ? - Toi aussi tu répètes toujours les phrases de tes interlocuteurs d'un air ahuri ? - Et de temps en temps je bannis de mes terres et fais pendre ceux qui parlent trop. - Alors, ne m'oblige pas à me répéter. Dis-moi où il se trouve et je t'offrirais ton silence adoré. - Pourquoi le cherches-tu ? - Pour avoir ce qu'il garde. - Il garde beaucoup de choses… - Oui je sais, tu sais, on sait. Tout le monde sait qu'il dispose de ce que chacun recherche. Ça va, ça fait mille ans qu'il fait son affaire là-dessus. - Et que cherches-tu ? - Qu'est-ce que ça peut te faire ? - Qu'est-ce que ça te coûte de le dire ? - Est-ce que ça a vraiment besoin de me coûter quelque chose pour que je me taise ? - Je pensais que tu aimais parler, pourtant ? - Est-ce que... Il arrêta d'écouter, préférant s’installer à une fenêtre et souffrir du vertige. Ne distinguant à peine les actions qui se déroulaient au sol il préféra regarder le ciel. Le soleil se couchait encore une fois, il voyait le croissant de lune s’élever, luisant d'une faible lueur qui donne aux nuits leurs charmes et leurs démons. Il fit son passe-temps favori dans pareille situation. Il repéra chaque étoile, se récita le nom qu'il avait donné à chacune d'elle et commença à chercher les noms des suivantes. Lorsque les étoiles disparurent, remplacées par le jour, il décida de repartir près de son Maître. - Est-ce tu penses vraiment que la couleur a son importance ? - Pourquoi n'en aurait-elle aucune ? L'apprenti soupira fortement de ses sempiternelles discussions sans fond, et avec si peu de forme. Ce qui apparemment fit réagir le Prince. - Basta, il a pris domicile à la montagne d'os, à quatre jours de marche à l'ouest. Si vous coupez par la forêt elfique et par le glacier viking vous pouvez y être en deux. Tandis qu'ils regagnaient la roulotte, il ne put s’empêcher cette réflexion. - Le climat est quand même vachement étrange dans cette région, un glacier près d'une forêt... - Silence, et ne l'écoute pas, son détour est stupide. Longe le désert qui borde la forêt et on serra à la montagne une demi-journée avant. -Bien, Maître. OoOoOoOo Et le voyage se poursuivit. Tirant la carriole sous le soleil de plomb, le sable porté par un vent violent lui fouettait le visage. Baissant la tête pour ne voir que son pas suivant, il avança, le dos courbé. Il longea le désert durant trois jours avant d'en voir le bout, assez vite il marcha sur l'herbe grasse des prairies, toute aussi vite. La végétation semblait malade. L'herbe moins verte, les plantes plus malingres; il lui semblait que les arbres se décharnaient sur son passage. Enfin il entra sur un territoire mort, une brise glacée lui donna un frisson à s'en démembrer les épaules. Plus aucune espèce animale ou végétale ne semblait vivre. En fouillant le paysage du regard, il la vit au loin : une masse cauchemardesque d'os s’élevait. Mais ça ressemblait plus à une montagne qu'à une tour. Il avança alors d'un pas décidé. Arrivant rapidement à destination, il dut faire le tour de la montagne d'os, pour en trouver l'entrée. Il finit par voir la double porte majestueuse. Semblant taillées dans des os de géant, les portes devaient dépasser les six mètres. Un seul os gigantesque composait chacune des portes, mais les bordures étaient composées de centaines d'os bien plus petit, dans une esthétique d'horreur et d’effroi. En s'approchant, il vit que des mots étaient gravés à la surface. Rien de ce qui vit ne perdure en ces lieux. Le repos n'est pas une éternité, mais des milliers. Pour la première fois de sa vie, la peur l’empêcha d'avancer. Son souffle était court, tout son corps parcouru de tremblement. L'ensemble des fibres de son être lui disaient de fuir. Loin, vite et de ne jamais revenir. Sans l'avoir senti venir, il vomit. Tout ce qu'il avait dans son estomac fut expulsé rapidement, mais les crampes ne finirent pas, la bile remplaça vite le reste. À quatre pattes au sol, il se vidait tandis que la brûlure dans son estomac s'intensifiait de plus en plus. Sa vue fut brouillée par les larmes, mais il distingua malgré tout que la bile fut remplacée par le sang. Son corps ne semblait pourtant pas vouloir finir son œuvre. D'un mince filet ce furent bientôt des gerbes de sang qui martelèrent le sol. La vue de l'apprenti se brouilla, ses forces l'abandonnèrent et il finit par s'écrouler au sol. Le sang sortait désormais tel un flot de sa gorge, desséchant son corps. Plusieurs heures plus tard, le mage se réveilla ; la carriole ayant arrêté son mouvement il se sut arrivé. Ouvrant la porte, il descendit les marches de son labo pour atteindre le sol. Posant le pied au sol il sentit avant de le voir qu'un liquide s'y trouvait. Sa couleur ne laissait aucun doute sur son origine. Se dirigeant vers le devant de la carriole il constata que des dizaines de litres de sang formaient presque un ruisseau, ayant pour origine la bouche de son apprenti. La vision était splendide, rien n'était plus beau que les effets de magie s'affrontant. Ce corps décharné, totalement exsangue qui continuait malgré tout à déverser du sang. Ce sang dont la source ne pouvait se tarir était du plus bel effet dans ce monde de désolation, surtout devant ses portes. Il hésita à sauver son apprenti. Mais il n'avait pas le choix. Se rapprochant de lui il posa sa main sur son épaule décharnée. - Réveille-toi, relève-toi. Ton être m'appartient. Aucune mort ne t'emportera tant que notre marché existera. Chargeant son corps de puissance il l'insuffla d'un seul coup dans le corps de son apprenti. - Je ne t'ai pas autorisé à mourir, vis ! Le sang arrêta alors de s'écouler. Et le corps entama sa régénération. OoOoOoOo Se réveillant quelque temps plus tard, l'apprenti cligna des yeux un sentiment de malaise indicible qui ne le quittait pas. La lumière, pourtant quasiment absente de la tour d'os, lui brûlait les yeux. Son corps engourdi était douloureux à chaque extrémité. Se relevant malgré tout, il suivit le couloir ou il se situait, sûr de trouver son Maître au bout. Il le vit bien, face à un homme énorme. Le visage bouffi, le ventre débordant de graisse, sa peau semblait distendue sous la masse de ce qu'elle gardait. - Cet objet, je le possède. Mais la transaction est simple. Pour avoir ce à quoi tu tiens le plus, tu dois me donner ce à quoi tu tiens le plus. -Ce marché est stupide Enkidu ! Et si jamais je voulais plus tard récupérer ce que je t'ai donné ? Devrais-je encore t'offrir ce à quoi je tiens ? Stupide. - Aucun objet donné ne peut être récupéré par son ancien propriétaire. Telle est la loi de la maison. Maintenant cette histoire a trop duré. Fais ton don et tu auras ta récompense. - Très bien. Voici mon grimoire, celui qui m'a accordé ma puissance. Mais ne te réjouis pas, rien ne pourra me la reprendre. - Tes histoires de puissance n'ont aucun intérêt pour moi. Fouillant une des poches de son immense tunique il sortit un plume. Grise et aussi longue qu'une plume d'aigle, rien ne pouvait la distinguer comme étant la plume d'un dragon. Mais son Maître la saisit frénétiquement et la rangea sur lui sans cérémonie. - Parfait. Maintenant et à tout hasard, tu ne connaîtrais pas un lieu idéal pour un rituel magique ? - Hum... Si il y'a l'autel d'os qui se situe un peu plus loin. C'est plus pour de la magie nécromantique, mais dans l'absolue ça reste un bon catalyseur. - Parfait, merci ! Se tournant vers la sortie il partit alors, son apprenti sur les talons. - Ceci dit Maître... Tous d'os, autel d'os... Celui qui a nommé les lieux n'a pas cherché l'originalité ! - Silence ! OoOoOoOo Enfin l'heure était venue. Sa consécration allait advenir ! Le plus grand sortilège de l'histoire serait lancé. Prenant place près de l'autel, il disposa tout le nécessaire et commença son incantation, peu avant le coucher du soleil. Psalmodiant sans interruption il vit la lune se lever, la teinte rouge présente sur sa face arrondie. Ne s’arrêtant pas il resta concentré. L'apprenti observait son Maître. Rien de ce qui pourrait arriver ne l’effraierait plus de toute manière. Après la lune de sang, l'orage arriva. Le monde se déchira. Et la plume que tenait son Maître brilla. Illuminant le repère de la mort, ne laissant la place à aucune ombre. La plume s’éleva. Insensible aux bourrasques, sa lumière s'accrut. Elle montait toujours plus haut, sa lumière s'intensifiait toujours plus. Sa clarté affrontait les rougeurs de la lune, mais plus elle s'élevait plus l'affrontement semblait tourner en sa faveur. Elle finit par remplacer la lune, et le monde baigna dans une lumière aveuglante. Son Maître psalmodia d'une voix couvrant tout autre bruit. Le crâne de l'apprenti résonnait au rythme de ses mots. Le monde entier semblait entrer en résonance avec les paroles du mage. Il regardait, hypnotisé, le spectacle, n'ayant plus aucune conscience du temps. OoOoOo Sa transe prit pourtant fin. Clignant des yeux il réagit de nouveau au monde qui l'entourait. Il put constater que le soleil brillait à son zénith. Combien de temps s'était-il passé ? Son Maître apparu dans son champ de vision, lui attrapa les épaules et le secoua. -Ça y'est ! Je l'ai fait ! Ce monde m'appartient ! Toutes ses terres sont désormais en mon pouvoir absolu ! Le soit disant Prince de la Cité s'incline devant ma puissance en ce moment ainsi qu'Enkidu ! Le monde est mien ! - Qu'avez-vous fait Maître ? - Tu ne sauras pas tout ! De nombreux secrets vont parcourir ces terres ! Mais je peux au moins te dire que j'ai nommé ce monde ! Il s'appelle désormais Inutopia ! Et aucune paix, aucune utopie nauséabonde ne trouvera lieu en ces terres ! Seulement des affrontements permanents pour des écus sans valeur, pour moi ! - Maître j'ai une dernière question ? Ce sortilège était-il bénéfique ou non ? Causera-t-il la souffrance de ce monde ? Quelle en était la nature ! Le fou rire de son Maître aurait pu servir de réponse, mais il ajouta malgré tout. - Ce sont les seigneurs qui foulent ces terres qui en décideront. Mais la seule réalité qui compte en cet instant, comme au tout dernier de ce monde, est que mon nom, Admin, est désormais synonyme de Dieu ! Fin | |
| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:29 | |
| N°2 James
Magie de Vie Le ciel était froid et gris, l’hiver tenace jouait encore les prolongations au mois de mars. La neige était toujours présente et ne semblait pas vouloir se retirer avant de nombreux jours. Le brouillard n’était pas encore levé et chaque expiration se traduisait par un nuage de fumée qui occultait momentanément son auteur à la vue des autres. Chaque pas était trahi par le crissement de la neige qui s’écrasait sous les sabots de la monture qui ahanait dans des véritables bouffées de vapeur. Son cavalier demeurait silencieux, les yeux rivés sur la forêt qui s’étendait au-delà et qu’on percevait à peine à travers la brume. Des semaines d’enquête à interroger tous les habitants des environs avant finalement de retrouver leurs traces, ils avaient disparu mystérieusement six mois auparavant sans laisser d’adresse. Il devait les trouver, c’était sa mission, son rôle, son objectif avoué depuis des semaines. Il ne pouvait en être autrement, il fallait respecter l’ordre naturel des choses, il y a des personnes et des existences qu’on ne peut laisser perdurer pour la bonne marche du monde et de ses âmes. Il avait pris des précautions cette fois-ci, hors de question qu’ils échappent à leur funeste destin, quatre hommes en armes ainsi qu’un chevalier l’accompagnait, ils seraient deux fois plus nombreux, l’adversaire ne saurait faire face au surnombre. Son corps entier ne trahissait aucune inquiétude, seulement la plus ferme détermination alors qu’ils pénétraient à l’intérieur de la forêt. Son regard portait au loin, tourné vers une issue inéluctable, et dans les yeux de l’Inquisiteur pouvaient se lire la plus ferme des résolutions. Tchac ! La hache s’abattait avec la force d’une guillotine sur la bûche qui se retrouva fendûe en deux, encore quelques unes et son travail ici serait terminé. L’hiver était long et froid mais ce bois devrait suffire à les chauffer suffisamment longtemps pour vivre pleinement le moment qu’il attendait tant. Son frère, Kryo, était parti relever ses pièges, histoire de trouver un peu de gibier pour manger ce midi. Il chargea son fagot de bois pour se diriger vers sa demeure, Hilda serait là, toujours alitée, sa chère et tendre, à la fois impatiente et incertaine de voir la fin de cette aventure et d’en commencer une nouvelle. Il était arrivé à seulement quelques centaines de mètres de sa maison quand il entendit un cri déchirer le silence. Le bois tomba au sol et des pas précipités traduisaient son empressement à connaître la source de ce cri, même s’il savait au fond de lui que ce hurlement n’était en fait qu’un aboutissement attendu depuis des semaines. Il arriva sur le seuil de la porte et les cris poussés par Hilda ne faisaient que confirmer ses espérances. Il ouvrit la porte comme une tornade envahissant la maison, Hilda était allongée, son ventre rond agitée de quelques soubresauts, c’était aujourd’hui qu’ils allaient découvrir la joie d’être parents. Il tendit le bras vers les quelques bûches à peine consumées et un jet de flammes provenant de son bras jaillit pour embraser la cheminée et réchauffer la pièce, il installa Hilda correctement sur son lit et vint se placer à ses côtés ; il était important d’être ensemble pour vivre ce moment si particulier. Vite, vite ! Il fallait se faire discret mais se déplacer prestement pour donner l’alerte et fuir avant qu’il ne soit trop tard. Pyrro en serait accablé mais son frère savait qu’il valait mieux prendre ses jambes à son cou plutôt qu’un affrontement incertain étant donné l’état de santé de sa belle-sœur. Il n’avait trouvé aucun gibier parmi ses pièges et il en était fort déçu sur le moment mais ce petit instant de contrariété avait rapidement laissé place à la panique lorsqu’il les avait vus à travers les volutes de brume. Seul cet homme là, l’Inquisiteur, pouvait les avoir retrouvés, il ne lâche jamais une proie, pas avant qu’il ne l’ait attrapée, son entêtement est sans limites, la seule solution serait d’y mettre un terme une fois pour toute mais il fallait avant tout protéger Hilda. Alors qu’il se pressait vers leur lieu de retraite, il entendit hurler Hilda. Non ! Pas maintenant, ce cri était pour lui du plus mauvais augure car toute fuite était dorénavant impossible, il devait consulter son grand frère, il allait falloir affronter l’Inquisiteur… Le cavalier trahissait maintenant quelques signes d’empressement, il était proche du but, il serait récompensé pour son travail seulement s’il le menait à bien et il savait que les impies étaient tout proche, à portée de main. Il ne fallait qu’un indice pour les retrouver et mettre fin à cette traque. Là, il était sûr d’avoir vu passer une ombre, un animal, un être humain ? Il descendit de cheval et se précipita pour constater les faits de ses propres yeux. Effectivement, il y avait des traces de pas et ce n’était pas celles d’un animal, il sourit en regardant la direction des pas. Il fit signe à ses hommes de le suivre. Quelques minutes plus tard, il entendit une voix de femme qui criait et distingua au loin une cabane en bois rustique. Enfin, il allait pouvoir mettre un terme à l’existence de cette communauté de sorciers, ils les avaient tous traqués, en face de lui se tenaient les derniers survivants du clan encore en vie. Ce sera la mort comme sentence, au combat s’ils résistent ou au bûcher s’ils sont capturés et c’en sera fini de ces impurs. Il allait ordonner à ses hommes de charger quand une énorme boule de feu sur sa gauche vint frapper le chevalier qui l’accompagnait. Pyrro se précipita avec fureur sur l’Inquisiteur qu’il fit tomber de cheval. Il combattait avec toutes ses forces, il repoussa deux hommes en armes d’un mouvement de bras qui entraîna une onde de choc enflammée et les fit tomber à la renverse. Kryo s’était précipité sur le chevalier, il l’avait plaqué au sol, ses deux mains l’enserrant complètement. Une froideur se propageait à travers lui et bientôt le chevalier finit prisonnier d’un bloc de glace. L’Inquisiteur s’échappa et avec un homme, il parvint jusque dans la maison, ce qu’il vit le révulsa, ils osaient se reproduire, le sang impur qui coulait dans leurs veines allait être transmis à ce bébé, il fallait agir et mettre fin à cette folie. Hilda prononça quelques incantations et sa magie du vent propulsa les intrus hors de la maison avec la force d’une tornade, l’Inquisiteur se retrouva au sol tandis que le soldat s’écrasa contre un tronc. La bataille faisait rage, Pyrro demanda à son frère de protéger Hilda tandis qu’il tenait tête aux derniers hommes encore debout. Kryo s’exécuta et dressa un mur de glace autour du lit de Hilda. Ils étaient à l’abri derrière cet igloo de fortune, pour combien de temps ? Les bruits du combat au dehors étaient étouffés, ils étaient imperméables à ce qui se passait à l’extérieur et c’est dans cette atmosphère unique d’isolement salvateur que la vie allait être donnée. Hilda poussa de plus en plus fort, hurlant pour contenir la douleur et l’effort incroyable que lui demandait l’acte de donner la vie. Kryo vint l’aider et il la vit en premier car c’était une fille, il la recueillit dans ses bras glacés et la confia à sa mère qui s’émerveillait déjà du fruit de ses entrailles. Ensuite, ce fut l’angoissante attente car la protection de Kryo n’était pas éternelle. Le mur de glace fondait, de plus en plus vite, mais ni Hilda, ni Kryo ne parvenaient à dissimuler leur inquiétude, les deux étaient exténués, Hilda par l’accouchement et Kryo par l’utilisation abusive de magie qu’il avait réalisée. Ils étaient à la merci de ceux qui avaient remporté le combat dehors. Pyrro s’écroula alors dans la pièce, derrière lui se trouvait plusieurs cadavres dont celui de l’Inquisiteur, le visage partiellement brûlé, il avait remporté la bataille mais il en avait payé le prix. Dans une dernière lutte mortelle, il avait attrapé leur ennemi et avait apposé ses mains sur son visage mais ce dernier, avant de succomber aux brûlures subies, lui avait passé son épée à travers le corps. Pyrro s’adossa comme il put le long du mur, crachant le sang qui obstruait ses voies respiratoires. Hilda lui confia son bébé : « -Garçon ou fille ? balbutia-t-il. -Fille. Lui répondit son frère. -Type de magie ? Hilda lui montra la blessure qui ne saignait plus sur son torse et murmura, soulagée : « Magie blanche. »
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:30 | |
| N°3 SHOUWENDY
Des bruits de pas, des claquements de porte, quelques murmures… puis des voix de plus en plus forte qui se dirigeaient vers moi. Avec appréhension je réajustai ma cape noire qui masquait mes longs cheveux roux et me dissimulai du mieux que je pus derrière des tonneaux usés par l'âge. Les hommes se rapprochaient, avançant inévitablement vers l'endroit où je me trouvais. Il faisait encore frais pour le mois de mai, et le vent faisait claquer les volets de la maison du juge Corwin qui se trouvait à quelques pas de moi. Soudain, j'entrevis de ma cachette des chaussures noires suivis bientôt par six autres paires impeccables. Ils me cherchaient ou du moins ils cherchaient à qui appartenait le chaudron qu'ils avaient retrouvé après une fouille de la maison de mère. Comme si j'utilisais cet ustensile … Toujours est-il que je me retrouvais recroquevillée là à attendre qu'ils partent au lieu d'être confortablement installée au coin du feu à lire un bon bouquin. Après un long moment à remuer les divers objets aux alentours mais dieu merci pas les tonneaux d'eau, ils s'en allèrent en jurant dans leur barbe. Je me redressai alors quand j'entendis un cri strident venant du pont non loin de là. Lorsque je jetai un coup d'œil je vis une jeune fille aux prises avec trois hommes et le dernier qui ricanait. << Alors comme ça tu traines dans les parages jeune fille? Tu voudrais peut être m'apprendre le latin?>>. Et il partit d'un éclat de rire strident. Le second lui serra le poignet de toutes ses forces en lui demandant si elle était une sorcière. Les deux autres quant à eux se contentaient de la regarder comme une bête curieuse de foire. << On va t'emmener à Danvers on va voir si tu fais toujours la maligne, repris le premier qui semblait être le chef. -Non… pitié non… murmura la fille en se tournant soudain dans ma direction>>. Ses yeux vairons semblèrent me transpercer et j'ignorais si elle me percevait de là où elle se trouvait mais je frissonnai malgré tout. Je me devais de l'aider… Elle semblait si … innocente. Les hommes la trainèrent sans trop de ménagement vers un endroit un peu plus isolé. Je la suivais le plus discrètement possible, pour ne pas me faire repérer. Ils l’emmenaient plus loin vers la forêt, là où ils stockaient, peut – on vraiment parler de stockage d’ailleurs, un petit groupe de femme qu’ils soupçonnaient pour les interroger et attendre leur procès. Tout avait commencé il y a quelques mois en février, lorsque des jeunes filles se sont mises à trainer les pieds et à parler des langues anciennes et étrangères. Les hommes du village ce sont mis à suspecter tout le monde, à faire des fouilles des maisons, à promouvoir les dénonciations des voisins. Et tout ce qui avait un rapport plus ou moins dans leur imagination avec la sorcellerie était pris à leurs propriétaires, et consignés dans une sorte de musée, pour que les habitants voient je cite « quelles horribles personnes nous étions ». Balais, chaudron, livres anciens, tout y passait. J’arrivais enfin à l’endroit en question, pendant que ces monstres, il n’y a pas d’autres mots pour les désigner, attrapaient la jeune fille par les cheveux et l’asseyait sur une chaise. Ils portèrent un morceau de branche enflammés près de ses cheveux et la menacèrent de manières virulentes. Ses jolis yeux vairons versaient des larmes d’incompréhension. Juste avant que les flammèches ne l’atteignent, je posais doucement ma main par terre, et un léger cercle blanc en pointillé se forma autour de la scène. Le vent se leva et vient éteindre le brasier. Ils levèrent les yeux interloqués et le premier gifla la jeune fille sans ménagement. Je serrai le poing très fort pour me retenir de crier. Le vent se fit de plus en plus violent, tourbillonnant autour des hommes qui regardaient partout autour d’eux pour voir d’où venait ce tumulte. D’un coup rageur, la porte de la cabane retenant les filles prisonnières s’ouvrit. Je plaquais ma deuxième main à terre, ignorant l’effet de brûlure ressentit jusque dans mes poignets. Le cercle devient un peu plus lumineux, et les chaines des sorcières présumées bougèrent un peu plus. Ils m’aperçurent enfin. Je devais avoir de la rage qui transparaissait dans mes yeux verts, je sentais mes cheveux roux voler autour de moi dans une tornade de feu. Ne pouvant me retenir plus longtemps, je criais : « Assez !!!!!! ». Les mots résonnèrent jusque dans la forêt, et les hommes se figèrent. Les jeunes femmes captives furent libérées, et mirent plusieurs minutes, partagées entre la joie et l’horreur que leur donnait le spectacle. Enfin l’une d’elle, la plus courageuse, parvient à se relever, et pris les jambes à son cou, suivit bientôt par une douzaine d’autres. Je m’approchai toujours furieuses des trois hommes, mes mains n’avaient même plus besoin de toucher un élément pour irradier. Deux d’entre eux reculèrent et trébuchèrent tombant l’un sur l’autre. Ils bredouillaient de minables supplications et prières. Il est clair qu’ils n’en menaient pas large, et que si les innocentes qu’ils avaient pendues ou brûlées vives étaient vraiment des magiciennes, rien ne se serait produit. Mais le dernier résistait et me tenait tête encore. Dans un premier temps, je libérais la femme aux yeux vairons, qui me remercia en pleurant, puis ne demanda pas son reste. Je me tournai ensuite vers le dernier homme. Il semblait différent des autres. Plus sévère, plus impitoyable, plus sournois. Il ne tremblait pas alors que la nature se déchainait autour de lui. J’étais en effet devenue inarrêtable. Quelques arbres furent par ailleurs malheureusement déracinés, dont un qui tomba juste à ses pieds. Mais lui, me regardait toujours avec un rictus au coin des lèvres. Il ouvrit la bouche pour susurrer : « Impressionnant, mais pas suffisant. Crois-tu honnêtement que je vais te laisser gâcher un travail de longs mois ? Tu apprendras ceci, il faut chasser pour ne pas être chassé ». A ses mots il murmura un sortilège et je sombrais doucement.
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:31 | |
| N°4 KINGADRI
Des temps sombres sur Inutopia Le ciel était noir ce matin-là, comme d’habitude depuis plusieurs mois. Les forces du mal avaient pris le dessus et emplissaient l’atmosphère de leurs essences maléfiques et putrides, plongeant la contrée entière dans l’obscurité la plus totale. Les habitants restaient terrés chez eux, pétrifiés à l’idée de faire un pas dehors, ou ne sortaient que pour récupérer en vitesse de rares victuailles. En rue, il était monnaie courante de se faire enrôler de force, d’être pillé, voire poignardé, par des Brigands sans scrupule profitant du chaos régnant sur la ville. Chaque sortie était un risque de ne plus jamais revenir. La Citadelle était devenue une ville fantôme, hantée par les souvenirs du passé. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même : la place publique était vide, les auberges étaient réquisitionnées pour y loger les serviteurs de Ragnarok. Les boutiques fermaient les unes après les autres. Toute forme de joie de vivre n’était désormais plus qu’un lointain souvenir. Plusieurs questions traversaient sans cesse l’esprit de Baltazar : « Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Comment avons-nous pu en arriver-là ? Sommes-nous définitivement condamnés à vivre sans la peur? » Le jeune forgeron avait connu des temps prospères durant son adolescence jusqu’à ce que Ragnarok, le nécromancien, impose son règne par la terreur, dont il se nourrissait, accroissant ses pouvoirs un peu plus chaque jour. L’homme d’autrefois, devenu maître de la magie noire, n’avait pas hésité à sacrifier un de ses plus fidèles amis afin de devenir le plus puissant mage d’Inutopia. Il s’était ainsi autoproclamé souverain des terres qui s’étendaient au-delà de l’horizon, les forêts des Elfes Taraya à l’Est, aux redoutables montagnes enneigées abritant les Fils de Midgard à l’ouest, ainsi que la région océanique du Nord. Seules les plaines arides du Sud, situées à plusieurs jours de chevauchées, semblaient rester hors de son emprise, malgré les multiples tentatives de ses fidèles. De nombreux mages, seigneurs, guerriers ayant rejoint sa cause, en quête de gloire, s’étaient lancés dans l’expédition. Seuls quelques rescapés étaient revenus, amnésiques et sans aucun souvenir de leur périple. Que peut-il bien s’y cacher ? Y a-t-il encore des malheureux qui osent s’opposer au puissant mage noir ? Songea Baltazar. Depuis la terrible bataille de Tabarna, à l’issue de laquelle Ragnarok avait mis à genou le Conseil des Mages Blancs, plus personne n’osait remettre en question son autorité. Le souvenir sinistre du conflit sanglant, ayant déchiré ciels et terres et provoqués des milliers de morts, retenait même les plus audacieux d’agir contre le mage noir. Tous étaient surveillés de près, et personne n’avait l’envie ni le courage de tout sacrifier et de revivre pareils événements. Sans la protection du Conseil, les habitants s’étaient résignés à obéir au Nécromancien et lui offrir un sacrifice humain chaque semaine, lui permettant d’accroître sa puissance de jour en jour. Les fidèles serviteurs du mage enrôlaient sans cesse de nouveaux mercenaires. Faute de porte de sortie, las et misérables, les habitants d’Inutopia n’avaient d’autre choix que d’accepter la fatalité à laquelle ils étaient confrontés. Depuis quelques jours cependant, une rumeur circulait. D’abord faible et ténue, soufflée par le vent à qui savait écouter. Puis de plus en plus forte, battant la mesure au rythme du cœur des rares téméraires qui gardaient espoir. Certains membres du Conseil des Mages Blancs seraient encore vivants et auraient trouvé refuge chez les Elfes. Ils auraient migré vers le sud pour y rejoindre d’autres armées et créatures légendaires. La magie noire avait perturbé l’équilibre des éléments, jusqu’aux régions lointaines encore inconnues de l’Homme. Balthazar avait du mal à y croire. Tout cela n’était que légendes contées par les aînés aux plus jeunes pour leur faire peur. Ces récits détaillaient les exploits de créatures gigantesques vivants sur des terres inhospitalières, comme les Dragons, les Licornes et les Lycans. Puis-je seulement me fier à ces rumeurs ? N’est-ce pas de la folie que d’espérer voir un jour une armée renverser Ragnarok ? Le jeune homme se perdit dans un rêve éveillé, contemplant une place publique imaginaire peuplée de monde : des chevaliers se défiant pour gagner la main d’une jolie princesse, des troubadours chantant les épopées de quelconques seigneurs, des marchands tentant de vendre leurs dernières pièces rares, des enfants jouant innocemment, … Son fantasme se brisa net. Pour cela, il fallait que le conseil des Mages Blancs soit rétabli ! Un jour… Il gardait secrètement espoir… | |
| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:32 | |
| N°5 POWW
« - Il est mort. » Haletant, Jean-Louis (j’ai le droit d’appeler mon héros Jean-Louis, soyez pas jeanlouiphobes) se remémorait ce qu’il s’était passé il y a quelques jours. En rentrant du marché où il vendait la récolte de la ferme, il avait découvert au milieu de la petite cabane saccagée son maître qui avait été torturé. Pris de panique, Jean-Louis avait tenté en vain de garder son maître en vie. Ce dernier lui avait juste glissé ces quelques mots dans son dernier souffle : « - Fuis, mon petit. Fuis le plus loin que tu peux… » Pris de sanglots, Jean-Louis avait écouté son maître et avait fui, aussi vite qu’il le pouvait. Cela durait depuis plusieurs heures. Il s’efforçait de ne pas ralentir son allure malgré la difficulté pour reprendre son souffle. Ses poumons étaient comme transpercés tant la douleur était à la limite de l’insupportable. La forêt qu’il traversait à grandes enjambées était parsemées de souches mortes, de ronces et d’arbres qui semblaient toucher le ciel dégagé de cette chaude nuit d’été. Par chance, la pleine lune l’aidait à se frayer un chemin. « - Je dois continuer » se répétait-il pour se donner du courage. Malgré le silence qui régnait autour de lui, il savait que cette chose le suivait, sans bruit, invisible. Il savait aussi que cette chose était tout aussi dangereuse que silencieuse. Au bout de plusieurs minutes interminables, Jean-Louis décida de s’accorder un peu de répit. Voilà des lieues qu’il courrait sans s’arrêter, et bien qu’épuisé, il devait garder de la force si jamais un affrontement devenait inévitable. Les mains sur les genoux, reprenant son souffle, on pouvait apercevoir la silhouette de Jean-Louis. D’une taille moyenne mais correcte, on devinait à travers ses vêtements en coton un corps sculpté et gracieux. Ses cheveux bruns mi-longs et une barbe de plusieurs jours ne dissimulait pas ses traits de jeune adulte. Reprenant peu à peu ses esprits, Jean-Louis scrutait autour de lui, tentant de trouver une échappatoire à cette chose qui voulait sa peau. « - Mais quelle est cette chose ? Que me veut-elle ? Comment se déplace-t-elle sans faire de bruit ? » Tant de questions encombraient son esprit et l’empêchaient de réfléchir correctement. Se rappelant les préceptes de son maître, Jean-Louis tenta de faire le vide dans sa tête. « - Et si l’obscurité tape à ta porte, Fais-en sorte que la raison l’emporte, Esprit clair et réflexion limpide T’éviteront des tracas intrépides » Un bruissement discret sortit Jean-Louis de son calme retrouvé. A quelques mètres, une Ombre se tenait devant lui, affichant un sourire narquois de dents pointues ensanglantées. Nul doute qu’il s’agissait d’une Ombre, Jean-Louis avait lu et étudié maints ouvrages à leur sujet avec son maître. C’est ainsi qu’il savait qu’une Ombre était un adversaire redoutable et que très peu de personnes ressortaient vivantes d’une telle confrontation. Rassemblant tout son courage, Jean-Louis cria : « - Qui es-tu ? Que me veux-tu ? Pourquoi me pourchasses-tu !? » Un plus large sourire encore se forma sur les lèvres rouges sang de la créature. Ses petits yeux jaunes globuleux fixaient le jeune homme qui lui faisait face. Pour seule réponse, l’Ombre ricana, faisant ainsi fuir le peu d’humanité qu’il pouvait émaner d’elle. « - QUE ME VEUX-TU !?!? » hurla Jean-Louis, à bout de nerf. « Voilà des heures que tu me poursuis, pourquoi ? POURQUOI ? » Après un silence qui fut bref et interminable à la fois, l’Ombre prit la parole, exaspérée : « - Ton existence est connue depuis des millénaires, mais tu ne te doutes de rien. Comme c’est mignon… Tu sembles si fragile et tellement impuissant que je commence à douter de tes capacités. Ou si tu es vraiment cette personne que je recherche depuis des années. - Mais je ne suis personne ! rétorqua Jean-Louis. Je n’ai rien de spécial, je mène une vie normale, je suis un simple serf du Royaume de la Tour Noire. Vous vous trompez ! - Oh non… Je le vois dans tes yeux que j’ai raison. Ne ressens-tu donc pas ? Cette force qui grandit au plus profond de ton âme. Ce crépitement au creux de la pomme de tes mains… Cette puissance qui sommeille et ne demande qu’à servir une cause qui te dépasse ! » En effet, Jean-Louis ressentait toutes ces choses. Mais il mettait ceci sur le compte de l’adrénaline. Lui, des pouvoirs ? Si c’était le cas, il le saurait non ? Il s’en serait épargné des problèmes s’il en avait eu ! « - Oui, réfléchis, reprit l’Ombre. Souviens-toi, d’où tu viens. De tes parents que tu n’as jamais connus… De cet homme, ton « maître » - un sorte de dégoût à l’annonce de ce mot apparût sur le visage de l’Ombre – qui t’a enseigné plein de choses qui te semblaient inutiles… De cette volonté que ton maitre avait de te garder près de lui. Tu ne t’es jamais demandé d’où tu venais ? » Effectivement, Jean-Louis avait grandi avec son maître. Il savait être orphelin mais n’avait jamais voulu trop en parler avec son maître, par peur de le décevoir ou de le peiner. C’était comme ça et il fallait vivre avec. « - Ne veux-tu pas savoir qui sont tes parents ? Viens avec moi, je peux t’enseigner de grandes choses, bien plus utile que ce vieillard qui te servait de maître… » Serrant les poings, l’image de son maitre torturé revenait dans la tête de Jean-Louis. « - Pourquoi lui avez-vous fait du mal ? Il vous a rien fait ! s’insurgea le jeune homme. - Oh, il ne voulait pas me dire où tu étais… Et puis le plaisir de l’entendre me supplier de t’épargner et de prendre sa vie à la place était vraiment jouissif. » La colère montait dans l’esprit de Jean-Louis. « - Oui, sois en colère Jean-Louis… C’est un sentiment qui t’aidera à atteindre la grandeur ! - Non… - Viens à moi mon garçon, j’ai tant de choses à t’apprendre, tant de choses à te montrer… » Jean-Louis se remémora les mots de son maître : « - Et si l’obscurité tape à ta porte, Fais-en sorte que la raison l’emporte, Esprit clair et réflexion limpide T’éviteront des tracas intrépides » « - NOOOOOOOOON !! » hurla-t-il, mettant instinctivement les mains devant lui. Un éclair aveuglant surgit de ses paumes et transperça l’Ombre. Exténué, Jean-Louis retrouva peu à peu ses esprits. C’était comme s’il s’était vidé de toute son énergie. L’Ombre gisait au loin, de la fumée émanant de sa poitrine où l’éclair l’avait foudroyée. Une odeur fétide de viande avariée rendait l’air quasi irrespirable. S’approchant du corps avec prudence, Jean-Louis se demanda si c’était lui qui avait fait ça. L’Ombre fixait les étoiles du ciel avec un petit sourire satisfait, comme paralysée. « - Elle a bien succombé à ce que j’ai fait » pensa Jean-Louis. Libéré de la peur de mourir, le jeune garçon ne pouvait s’empêcher de penser que la mort qui avait emporté l’Ombre avait aussi emporté tous les mystères autour de son existence. Qui allait bien pouvoir répondre à ses questions tellement nombreuses ? Sa vie était chamboulée et il se sentait complètement perdu. Soudain, des bruits de sabots martelant le sol se firent entendre. De plus en plus proche. Instinctivement, Jean-Louis se cacha derrière un buisson. Un cavalier encapuchonné et vêtu de noir arriva au triple galop. S’arrêtant net, le destrier, lui aussi noir, se cabra dans un hennissement qui résonna dans toute la forêt. Le mystérieux cavalier descendit de son cheval, et alla s’accroupir prêt de l’Ombre gisant au sol, comme pour l’examiner et vérifier qu’elle n’était plus de ce monde. Relevant la tête, l’étranger parla dans le vide, à haute voix : « - Je sens ta présence, je sais que tu es encore là. N’aies pas peur, tu n’as rien à craindre de moi. » Puis il s’assit à même le sol, en tailleur, et patienta sereinement. Après plusieurs minutes, Jean-Louis se décida et sortit de sa cachette. « - Mieux vaut prendre le risque de savoir que de mourir d’ennui » pensa-t-il, ne dissimulant pas un petit sourire malgré les circonstances, en se remémorant une des paroles de son maître. Non sans un pincement au cœur. « - Ah, te voilà, dit simplement l’étranger. - Qui êtes-vous ? - Avant de répondre à toutes tes questions, sache que je ne te veux aucun mal. Si tu le souhaites, je pourrai désormais prendre soin de toi et t’enseigner la maîtrise de tes pouvoirs. - Mais… Comment savez-vous ? D’où venez-vous ? - Je le sais, car je suis ton père Jean-Louis. -… - Je m’appelle Melqart, chevalier de la Tour Noire et défenseur d’Inutopia. J’ai une longue histoire à te raconter…
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:34 | |
| N°6 LORENZO07
Les souterrains de la Citadelle La nuit commençait à tomber, pourtant la chaleur restait étouffante et les abords des ruines de la citadelle étaient silencieuses. Tellement silencieuse que cela rendit encore plus prudent Millow. Tout semblait normal pourtant quelque chose clochait. Il le sentait. Millow, magicien du royaume avait pourtant vécu moults aventures, mais ces ruines ne ressemblaient à rien de ce qu'il avait connu. Une atmosphère malsaine régnait sur les lieux . Les sept cavaliers démontèrent et attachèrent leurs chevaux qui eux aussi semblaient nerveux et prêts à s'enfuir. La petite troupe bivouaquerai prés du pont levis cette nuit. Hors de question de s'aventurer cette nuit dans les souterrains, il fallait avant tout se reposer et se préparer au mieux pour l'épreuve qui les attendaient. Millow ordonna que l'on fasse un feu et que l'on prépare les outardes chassées en chemin. Il s'occupa quant à lui avec son apprenti de protéger le campement en déposant des pierres de lune aux quatre coins du camp. "Ces pierres empêcheront tout être maléfique de pénétrer dans leur périmètre " expliqua t'il à son apprenti. "Je vais aussi lancer un sort d'apaisement pour les chevaux et pour les hommes ainsi qu'un sortilège de puissance magique sur nos armes" continua t'il. Ceci étant fait, ils rejoignirent leurs compagnons et le repas se déroula normalement. Et tous rassurés et apaisés par les sortilèges s'endormirent sereinement. L'aube surprit Millow qui s'étonna d'avoir dormi autant, son sortilège ne le touchant pas. D'un rapide regard , il constata que quelque chose clochait. Tout d'abord les chevaux avaient disparus ainsi que cinq de ses compagnons dont Tyno son apprenti Seule Jivu la guerrière originaire du nord était encore la, elle aussi surprise de l'absence de ses compagnons. Une inspection rapide du camp leur permis de constater qu'une des pierres de lune manquait et que le camp n'était plus protégé. A l'évidence, ils avaient été trahis. Leur mission s'accomplirait donc à deux, le temps était compté et tout devait être réglé avant la nuit. Ils empruntèrent le pont levis, traversèrent la cour d'honneur de la citadelle et s'engouffrèrent dans le donjon. Jivu dégaina son épée, Millow son bâton magique. Ils savaient tous deux qu'en bas de l'escalier allait se jouer l'avenir du royaume. Vaincre ou périr, tel était leur destin. La descente dura de longues heures et fut périlleuse. Ils finirent par atteindre une immense salle souterraine au centre de laquelle un trône était installé. Assis sur celui-ci, Tendark l'attendait. A ses pieds gisaient 4 corps complètement décrépis, vidés de leur substance vitale. Ils reconnurent immédiatement leurs frères d'armes. Tyno quant à lui se tenait à coté du trône. Quatre autres créatures étaient présentes. Difficiles dans la pénombre de savoir si elles étaient humaines ou non tant elles étaient hideuses. Tout était simple désormais, les forces du mal et du bien se trouvaient face à face, nul besoin de palabrer, cela était inutile. L'heure fatidique était venue, Millow frappa le sol de son bâton et récita une incantation. Dans le même temps, Jivu se jeta sur les créatures et les pourfendit aisément grâce au sortilège magique de Millow. Tendark de son coté dirigea son sceptre vers Millow, les deux puissances se heurtèrent avec une telle violence que Tyno et Jivu furent projetés inanimés à terre. Les deux sorciers luttaient sans relâche, chacun neutralisant les sorts de l'autre. L'issue restait incertaine et après des heures de combat, l'épuisement était proches des deux cotés. Jivu finit par se réveiller pour constater que Tyno n'avait pas eu sa chance, sa chute lui avait fracassé le crane. Elle s'empara de son épée et rampa jusqu'à Tendark. Celui-ci écarquilla les yeux de surprise quand elle lui planta son épée dans le dos et lui traversa le cœur. Dans un dernier souffle, il dit " Mon sort a été inefficace sur toi sur le campement et tu arrives à m'atteindre, tu ne peux être que la fille de Poza". Millow se releva, épuisé et hébété. Il regarda Jivu longuement et finit par lui demander : "D’où te viens cette puissance magique ?" Son beau regard s'attarda sur le corps de Tendark puis revint sur Millow : "C'était mon père" | |
| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:35 | |
| N°7 ARIDHREN
La force de dragon Dans les marches du donjon, un homme aux cheveux longs et blancs vêtu d’une cape noir s’arrêta devant une des ouvertures de la tour et celle-ci donnait une vue sur la cour. Toujours accompagné de son grimoire, Gripard le sorcier venait d’annoncer au nouveau seigneur que sa magie pour fortifier son armée était prête. Depuis la mort mystérieuse du précédent maitre de ces lieux, un nouveau seigneur était venu prendre possession de ces terres et avait obligé Gripard à déplacer son laboratoire dans les caves du château. Et c’est là qu’il passait presque tout son temps, il était maintenant proche des cachots et plus particulièrement des prisonniers qui étaient les cobayes de ses expériences et nouveaux sortilèges. Le regard perçant, comme toujours, il observait en bas la boule de mana qui se formait. Car Gripard le sorcier, avait élaboré un plan pour tromper ce jeune seigneur et prendre enfin possession de ce royaume. Tout ce qu’il avait besoin c’était d’invoquer un dragon, une seule de ces créatures était suffisamment puissante pour détruire une armée d’un souffle en ne laissant que des cendres sur son passage. Dans les terres d’Inutopia, il était possible d’extraire de l’énergie d’une dimension infernale, sous sa forme la plus basique cette énergie appelée mana servait à différents enchantements et pouvait manipuler les cinq éléments de la nature qui étaient l’eau, le feu, la foudre, le vent et la terre. Pour un sorcier expérimenté il était possible d’utiliser des sorts plus puissants qui nécessitaient plus de mana tel que les invocations. Et il fallait une immense quantité de mana pour réussir à arracher une créature issue de cette dimension infernale, tels que les démons ou dragons, et la faire apparaître. C’est pourquoi Gripard observait les cinq sorciers qui se trouvaient dans la cour et qui avaient passé ces derniers jours à générer cette boule de mana. Ces êtres qu’il méprisait n’étaient pas humains, il les avait créés avec sa magie juste pour le servir. Ils étaient capables de sacrifier leurs vies, ou plutôt de libérer l’énergie qui avait été utilisée dans leur fabrication afin de l’assister pour certains sortilèges. Gripard ne supportait pas non plus qu’ils soient appelés des sorciers tout comme lui alors qu’ils n’étaient que des pantins sans âme. Cependant le moment qu’il attendait était venu, il venait d’avertir le seigneur que tout était prêt pour l’invocation du dragon et qu’il pouvait venir y assister. Néanmoins il avait omit de dire à son seigneur que le dragon ne se laisserait pas contrôler à moins de lui lancer un sort de domination d’esprit. Le dragon n’obéirait qu’à la personne qui prononcerait cette incantation et celle-ci se trouvait dans son grimoire. Toujours à admirer le génie de son plan, il reprit enfin la descente des marches. Enfin arrivé dans la cour, il s’arrêta à quelques pas de ses serviteurs à capuches qui formaient un très grand cercle et levaient les bras en direction de la boule de mana qui s’était formée en leur centre. Gripard ouvrit son grimoire à la page qui contenait l’invocation du dragon, la formule magique était assez simple pour s’en souvenir mais le grimoire ouvert à la bonne page lui permettait d’augmenter ses pouvoirs, et il se savait plus intimidant dans cette posture avec un grimoire à la main et l’autre prête à désigner la cible de sa magie. « Que les forces de la nature me confèrent le pouvoir d’ouvrir la porte des enfers ! Faites que de cette énergie un dragon s’en libère ! », récita Gripard tout en désignant la boule de mana. Celle-ci devint de plus en plus lumineuse, des éclairs se formaient en son centre et crépitaient. Puis soudainement la boule de mana détonna dans un éclat de lumière qui fut rapidement englobé par un nuage de fumée. Alors on distingua une énorme patte puis une deuxième, leurs griffes paraissaient aussi longues que des dagues. Le dragon était enfin là, et d’un mouvement d’ailes il dissipa la fumée qui l’entourait, révélant une créature à quatre pattes, au corps massif couvert d’écailles, avec un long cou et une gueule ornée de dents pointues. Il frappa le sol de sa queue comme une indication qu’il était contrarié de se retrouver ici. De la dimension qu’il venait, dragons et démons étaient en permanence à se battre pour affirmer leur supériorité. Mais son monde n’était pas aussi chaotique qu’on pouvait le penser. Ils combattaient pour faire leur place dans la hiérarchie, le plus fort était le plus craint de tous. On pouvait y voir alors certaines similitudes avec les seigneurs d’Inutopia, mais les dragons ne se faisaient pas la guerre et ils étaient aussi des créatures intelligentes, dans un combat ils savaient reconnaitre quand la force d’un adversaire était supérieure et acceptaient alors de rester sous ses ordres. Et ce dragon avait souvent combattu, on pouvait se questionner sur la puissance des coups qu’il avait pu recevoir pour surpasser son armure d’écailles et y laisser des cicatrices. Il observa les cinq petits êtres autour de lui ainsi qu’un autre un peu plus loin qui le faisait face. Il redonna un coup de sa queue sur le sol qui résonna un peu plus fort dans la cour. Mais ces êtres qui l’entourait ne bougèrent pas et ils ne semblaient pas impressionnés par sa démonstration. Il voulu alors s’approcher de l’un d’eux mais senti que ses mouvements étaient entravés, sans doute causé par ces gêneurs. Le dragon sentait la rage qui montait, soudain il ouvrit sa gueule et de son souffle de feu il visa la barrière invisible autour de lui qui finalement se brisa. Il s’avança et rapidement il croqua l’un d’eux qui disparu ensuite en un faible rayonnement magique, puis d’un violent coup de queue il balaya les quatre autres qui ne se relevèrent pas et disparurent de la même façon. Cette fois il ne restait plus que celui qui se dressait un peu plus loin face à lui et qui gesticulait bruyamment tout en le désignant. Et soudain le dragon senti que son esprit s’embrouillait, il n’était plus trop sûr de lui maintenant et avait l’impression qu’il s’endormait. Il ouvrit la gueule en grand tel un bâillement, mais ce n’en était pas un car il s’en suivit une énorme flamme en direction de l’insolent qui avait eut l’audace de le défier ! Le brasier le consuma et ne laissa que des restes carbonisés. La fatigue s’en alla comme elle était venue et le dragon se sentait de nouveau en pleine forme. Cependant, il remarqua qu’une nouvelle personne était arrivée et le fixait du regard. Le dragon lui fit face, décidé à en terminer rapidement. Il prit alors une grande aspiration, il avait perdu patience et se préparait à lancer une attaque dévastatrice. On l’avait amené ici contre sa volonté et il était maintenant résolu à tout détruire. Mais le dragon fut stoppé net, un éclair le frappa et le choc le calma. Stupéfait, il tourna la tête vers les traces que le coup avait laissé, malgré ses écailles aussi résistantes qu’une armure cette attaque avait réussi à le blesser légèrement. Il y avait une légère trace de brulure à cet endroit, un comble lui qui ne craignait pas le feu. Cette attaque avait été lancée par ce nouvel arrivant, ils restèrent tous les deux quelques instants à s’observer. Le dragon sentait que le pouvoir qui l’avait touché aurait pu être bien plus puissant et même mortel pour lui, il comprit alors que cette attaque avait juste été une démonstration de force et qu’il devait admettre que cet individu à peine plus grand qu’une de ses pattes était plus puissant que lui. Alors, il déploya ses ailes et pris son envol, il n’alla pas loin et se posa sur le toit du donjon. De là il distinguait mieux son nouvel environnement et tout en bas il apercevait celui qu’il servirait désormais. Dans la cour les soldats qui s’étaient cachés, un combat magique n’était pas pour eux après tout, rejoignirent leur seigneur qui venait de tenir tête au dragon. La bête était de leur côté maintenant, il n’y avait plus rien à craindre et le seigneur leur ordonna d’éteindre un début d’incendie qui commençait à atteindre l’écurie. Quant à Gripard le sorcier, il ne restait plus rien de lui et celui-ci ne serait manqué de personne. La magie se répandait de plus en plus dans Inutopia, et bientôt d’autres seigneurs s’en serviraient dans leurs armées qu’ils enverraient dans des combats encore plus intenses.
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:36 | |
| N°8 SOLO
La forêt semblait habitée, non pas que, par hommes ou bêtes, elle le fût plus ou moins que toute autre. Simplement, il émanait d’elle la sensation étrange d’une présence comme s’il s’agissait d’un être singulier dont le voyageur égaré en ces lieux qu’il pressentait hostiles, pouvait sentir le souffle. Sa monture, stressée semblait au diapason et lui commençait sérieusement à regretter de s’être engagé sur ce sentier qui serpentait jusqu’à l’orée des bois au lieu de bifurquer quand il en était encore temps. Bien qu’il cherchât à se convaincre que c’était ridicule, plus il avançait, plus il se sentait oppressé. Son instinct lui dictait de faire demi tour mais il n’en ferait rien. On disait les lieux chargés de magie et cette idée lui paraissait désormais plus crédible qu’à l’ordinaire. Il avançait au pas, flattant l’encolure de son cheval pour tenter au mieux de le rassurer autant que pour se convaincre lui même qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter vraiment. Une brume diffuse l’entourait et ajoutait à son anxiété. Un clapotis familier lui indiqua la présence d’un cours d’eau à proximité. Se pouvait il que ce fût là la rivière des histoires qu’enfant, on lui contait le soir au coin du feu et dont l’évocation terrorisait les gens simples et crédules ? Les légendes prennent souvent racines dans la réalité. Cela ne fait que donner corps au sentiment de vraisemblance. Deux tribus, séparées par un tumultueux torrent, s’étaient autrefois affrontés en ces lieux et pour prendre l’ascendant, l’une comme l’autre avaient fait appel à ses mages . Ces derniers avaient usé et abusé de magie noire, rivalisant de talent et de pouvoirs jusqu’à provoquer la fin de tous dans d’atroces souffrances. Comment exactement ? Mystère… Étrangement, l’histoire ne faisait pas mention de ces détails. Il mit pied à terre et s’approcha du cours d’eau qui vu de près, ne méritait pas sa terrible réputation. Il plongea la main dans l’eau vive du ruisseau et en recueillit au creux de la paume, qu’il but sans hésitation. Le goût était particulier mais en rien désagréable. Il se réveilla, sans savoir comment il avait bien pu s’endormir. Il fit un bond en arrière, le souffle court, haletant devant le spectacle qui s’offrait à lui. Aussi loin qu’il pouvait voir, le sol était jonché de cadavres et et de soldats agonisant, dont les cris plaintifs vous fendaient l’âme. Il aurait voulu fuir cette vision de cauchemar mais son cheval avait disparu et le sol semblait se dérober sous ses pas. Il titubait davantage qu’il ne marchait. Il était brûlant de fièvre et choisit de s’asseoir contre un arbre, sachant bien qu’il n’aurait pu aller bien loin. La dernière chose qu’il vit était de l’ordre de l’indicible. Elle lui glaça le sang.
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:37 | |
| N°9 ARAGON
An -1 Ce qu'on appelle la Terre, n'est encore que poussière... Cependant une créature mystique ayant traversé plusieurs galaxies à la vitesse de la lumière a décidé de bâtir son propre monde, un monde où il en serait le Dieu. Ce futur Dieu possède plusieurs qualités pour le devenir, notamment un pouvoir de création allant au delà de notre imagination, mais également une force d'adaptation qu'il a acquéri au fil de ses périples durant lesquels il a du survivre dans des milieux des plus hostiles.... chaleur extrême, froid polaire, planète marine ou gazeuse ou bien une pesanteur bien plus importante que celle que l'on connait ! C'est donc grâce à ses pouvoirs qu'il a pu construire à partir de rien, si ce n'est l'expérience et ses découvertes lors de ses voyages, une nouvelle planète... La Terre. Après un tel exploit, il décida de s'y installer pour se reposer car même un Dieu à besoin de se ressourcer. Seulement, Arceus, le Dieu créateur se sentait seul... Personne pour le distraire... Avec qui s'amuser, débattre ou jouer aux cartes. C'est alors qu'il rassembla le peu de force qu'il lui restait pour mettre au monde .... Mew ! Ce dernier avait hérité d'une partie des pouvoirs de son maître. À peine avait-il ouvert les yeux, que Mew comprit ... Instinctivement et sans attendre, il soigna Arceus avec sa magie qu'il maîtrise tout juste... Cependant, Arceus disparu aussitôt.... Sans laisser de traces... Déboussolé par cette disparition soudaine et ne connaissant personne d'autre, Mew partit à la recherche de son créateur, recherches qui durèrent plusieurs années ...en vain. Épuisé, déprimé, Mew se posa sur le Mont Céleste. De là, le point de vue était à couper le souffle, il dominait l'île qu'il avait sillonné pour retrouver son ami... Ne pouvant plus se retenir, la fatigue étant trop importante, il éclata en sanglots, pleura des jours durant, jusqu'à ce qu'il entende un cris aiguë suivi de battements d'ailes ! Il sécha ses larmes et regarda le ciel... Un miracle s'était produit, est-ce là l'oeuvre d'Arceus ou bien celle de Mew ? Nul ne le sait... Mais désormais ils n'étaient plus seul sur Terre... Les yeux encore humides, Mew contemplait des Pokémon volant au dessus de lui, les cieux étaient enfin remplis de vie... Parmi ces créatures volantes, certaines semblaient maîtriser la magie blanche avec des sortilèges de toutes les couleurs aux effets encore inconnus... C'était si beau que Mew avait à nouveau les larmes aux yeux, larmes de joie cette fois et ce n'était que le début ! Tout à coup la terre se mit à trembler ! Par réflex Mew décolla de sa montagne, reprit ses esprits et s'aperçut qu'autour de lui se trouvait des milliers de Pokémon, aux formes et couleurs hétérogènes. L'espoir était de nouveau visible dans ses yeux, et sa curiosité le poussa à explorer cette Terre nouvelle, dans le but d'apprendre à connaître toutes ces mystérieuses créatures ! Son émerveillement ne cessa de croître jusqu'à ce qu'il tomba sur Darkrai, un Pokémon se servant des ténèbres et de magie noire pour faire souffrir les autres créatures dans leur sommeil, durant lequel il provoque des cauchemars sans fin ! Voyant cela Mew décida de se lancer dans une bataille avec Darkrai ! Il avait l'avantage de la vitesse mais ses pouvoirs psychiques étaient innefficaces face à la maîtrise des ténèbres exercée par Darkrai ! Ce dernier prenait le dessus sur le combat... Mew essaya de battre en retraite mais à bout de force, sa vitesse ne lui permettait pas de s'enfuir... Darkrai sur le point de mettre un terme au combat disparu en un éclair... Puis Arceus apparu là où l'on vit Darkrai pour la dernière fois... Que c'était-il passé ? ... Peu importe... Dorénavant, les amis sont de nouveau réunis ! Cependant après avoir remercié Mew de l'avoir sauvé, Arceus lui fit comprendre que le mal était impossible à arrêter et qu'il faut qu'il existe pour que le bien en soit de même...
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:39 | |
| N°10 ZAZAZA
Le jour se levait, j’était sur mon destroyer, revenant encore une fois de croisade; ma fougue pour la guerre n’était plus ce qu’elle avait été. La guerre ne m’amusait plus comme auparavant. Dans le village que nous traversions, le prévôt était déjà là pour prélever l’impôt. Les fermiers étaient obligés de mentir sur les récoltes qu’ils avaient eu pour éviter d’en donner une trop grosse partie et ne pas mourir de faim pendant l’hiver. Une fille magnifique se tenait sur le bord du chemin, nos regards se croisèrent durant un long moment. Je me mis à rêver... Durant mon retour de croisade, nous avions traversé des landes qui n’appartenaient à personne, à quelques semaines de marche. La terre ne semblait pas y être trop mauvaise pour y être cultivée. Je me voyais y créer un village fortifié pour ne point y être attaqué, suffisamment grand pour y vivre du produit de nos fermes. Arrivés au château, ma décision était prise. Ce soir je retournerai au village pour y retrouver cette femme et discuter de mon projet. Le soir venu, tout le monde festoyait au château, personne ne me remarquait dans la pénombre. Le village n’était pas bien loin et je reconnue la jeune femme tout de suite. Elle préparait à manger, des personnes plus âgées étaient assises à côté d’elle, sûrement ses parents. Nos regards se croisèrent à nouveau. Elle sortie, surprise de me revoir. Elle se nommait Ariane. J’appris aussi qu’elle avait un don sans trop savoir de quoi il s’agissait. La soirée fut très agréable. Les soirs suivants, je découvris le don d’Ariane. Elle pouvait rendre invisible ce qu’elle voulait. Je revins voir Ariane plusieurs soirs avant d’oser lui parler de mon projet. Ses yeux pétillaient, l’idée de ne plus se faire voler les maigres réserves de nourriture par le roi la ravissait. Elle me demanda de revenir le lendemain pour en parler au conseil du village. Arrivé devant le conseil, personne ne parlait. Les flammes d’un feu de camp illuminaient leurs visages. Tout le monde me fixait. Ariane était là, un peu à l’écart, me fixant elle aussi mais avec son joli regard pétillant. Le chef du village m’invita à parler. Au fur et à mesure de la discussion, je sentis que tout le monde adhérait à ce projet. Tout le monde était prêt à partir pour une nouvelle vie mais les anciens du village voulaient en discuter encore entre eux. Je m’éloignais donc, rejoignant Ariane. Au petit matin, la décision était prise. Le départ était prévu à la prochaine lune. Ariane devrait utiliser sa magie pour rendre le nouveau village invisible. Les réserves de nourriture seraient suffisantes pour passer l’hiver. Les soirs suivants, avec Ariane, nous regardions la lune progresser tout doucement. La pleine lune, et donc le départ approchait à grands pas. Les charriots étaient chargés, tout était prêt. Le soir venu, tout le monde se mit en route, discrètement. Après un dernier regard, le village restait seul, abandonné. Le prévôt serait bien étonné quand il viendrait chercher la dîme...
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| | | lillitha
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| Sujet: Re: CONCOURS RPS 2020 Lun 26 Oct 2020 - 21:40 | |
| N°11 PTIORAF
Nous sommes en 458 Aprés JC dans une bourgade non loin de la capital un homme reclu dans les bois dit 'maudit' y était retranché. Nuls ne savait qui il était et même si il vivait encore, mais certains affirmé qu'il avait plus de 1000 ans, et qu'on pouvez le voir une fois par an, la ou la lune serait à sont paradoxe de la lune sanglante. Cette homme à ce qu'on ouie dire serait vétu d'une cape blanche, de long cheveux qui décendà jusqu'au chevilles et une barbe qui elle, allait jusqu'à ces genoux. Ces cheveux était si salie et boueux qu'on pouvez que le reconnaitre, une odeur putrile et sec ce dégaguer aussi de lui quand il marcher, avec une longue canne en forme de bec d'oiseau. Un matin, alors qu'il faisait encore sombre et brumeux, un jeune chasseur de la bourgade sans allà chasser le bichon dodu, qui est une espèce d'oiseau carnivore qu'on ne trouve que dans cette région des terres du royaume. Mais ce qui ce donnà à une chasse paisible allà bientôt ce transformer en une aventure palpitente et rebondissante pour ce jeune seigneur. Alors que le jeune chasseur brandissa sont arc bandé d'une fleche à tête creuse, il vit au loin une ombre géante. En un battement de sils l'ombre disparu, ammenant avec lui le Bichon dodu tant convoité par le chasseur, qui débanda sont arc aussitôt pour rentré bredouille dans sa bourgade. Et s'est ainsi, en faisant demi tours, qu'il allà faire une rencontre peut attendu... Il entendit au loin un murmure, jeune et sans peur il s'approcha et vis, là, au beau milieu d'un lac un homme, avec une longue barbe noir, une longue cheveulure et une longue cape grisattre. Pris de stress dans sont espionage, il tribucha sur une branche humide et ce cogna violament le crane contre un arbre avant de tomber dans les pommes. Quant il ce réveilla, il fùt surpris d'être allonger, dans un lit à coté d'un feu. On pouvez sentir l'odeur d'un Bichon dodu mijoté et la pomme de terre cuitte dans la cendre. celà lui metta l'appetit, lui qui ne savait pas le nombres d'heures, ou même de jours qu'il était endormi ouvra grand les yeux et vu, à peine a deux metres de lui cette homme, qu'il surveilla de loin. Il chercha alors sont épée, ou même la dague planquer dans ses bottes. En vain, l'homme devait lui avoir tout pris, même la besace qui contenait l'or amasser au court de la courte vie qu'il menait... L'homme vit une frailleur chez le jeune chasseur, et lui demanda d'une voix grave mais calme : " qu'est ce qui vous effraie autant ? le faite de vous réveillez chez un homme dont personne ne connait vraiment les intention, ou le faite de ne plus rien avoir a vôtre réveil ? " Le jeune chasseur répondit : " Je ... Je ... Je ne sais pas " dit-il en tremblant. L'homme rigolat, lui tendi une miche de pain frais avec un bol rempli de Bichon dodu et quelque pomme de terre cuit comme il aimait. " Mange donc, nous avons du boulot et vous avez besoin de force" Le jeune homme surpris de cette phrase disa " Nous ? mais comment ça nous ? " " chaque questions vient à sont temps mon ami. pour le moment mangez ! " LE jeune homme s'éxecuta et après le repas ce leva pour partir. Mais la porte ce ferma soudainement devant lui... Pris de panique il brandissa le couteau tantôt donner par le vieille homme et s'exclama : " qu'est ce donc que ceci ?! ou suis je ? Qu'attendez vous de moi ? " LE vielle homme prenna alors l'une de ses pipes favorites, alluma une brindille d'herbe sec avant de la mettre dans cette pipe. Puis il dit " Tu ne connais que 15% de ce monde, je suis là pour t'apprendre les légendes et les sortileges, afin que je puis ce partir en paix dans l'autre monde.En attendant, je t'invite à prendre patience en buvant cet elixir de santé." puis remis la pipe en bouche pour fumé. LE jeune homme effrayé mais curieux pris le bol, buva ce dit elixir et ce senti mieux, pu aucune douleur dans sont corps. Il s'exlamà donc : " qu'était ce donc ? " Le vieille homme posa sa pipe, ce leva et lui dit: " si celà ne t'as donc pas tué, c'est que tu es prêt à recevoir mon enseignement. la premiere leçon sera donc, à l'aide de cette branche d'ouvrir la porte. " puis lui tandis une branche blanche avec un symbole dessiné dessus. Le jeune homme pris cette branche, regarda de haut en bas et frappa la porte avec, il frappa tellement fort que celle ci se cassa en 3... il continua pendant plusieurs heures sans reusitte puis posa la branche, pris la poigner et ouvrit la porte. C'est alors qu'il dit :" Je pense avoir reussi votre leçon " tout en souriant! Le vieille homme lui ordonna alors de franchir la porte, qu'il venait d'ouvrir, mais le jeune homme ne pouvait plus bougé, mains bloquer sur la poignée et une drole de sensation dans le corps le pris... Il regarda alors dehors et vit cette ombre, qu'il avait croisé dans ce bois puis cria " Qu'est ce donc ?!!!!!" le vieille homme paissiblement instaler sur un fauteil lui répondi " un dragon, une invocation pur et loyale. Rare sont ceux qui ont la chance de ne pas mourir devant lui. Je l'ai nommé ' Enki ' il juge impittoyablement les personnes qui ont des intentions mauvaise dans ce monde, il n'a que pour maitre MOI !!! " Le jeune homme tetanisé retira la main droite de la porte lentement en reculant, pas à pas Enki s'approcha de la porte, entra la tête et ouvra grand la gueule en parlant une langue inconnu. Le vieille homme dit alors " Maintenant que tu a vu mon plus vieille ami, je vais pouvoir t'enseigner la magie. Nous, les mages de la sainte croix tenont nos pouvoirs des dragons, leurs larmes et leurs flammes nous octroie des pouvoirs divin. Et Enki ici présent t'accepte comme apprenti. ton voyage commence donc ici, mais malheureusement, nous n'avons que peu de temps. Il va falloir faire vite le mal approche et la population est en danger. " Le jeune homme, toujours tétanisé, regarda le sorcier, et lui dit : " Apprenti ? Magie ? Mage ? Est-ce donc un rêve ? Me suis je cogné la tête tellement forte que j'ai des halucinations ? " le mage rétorqua avec un sort, qui fit frissonait l'apprenti... Il venait d'utilisé un sortilege que seul les nécromantiens osé utilisé, tellement ce sort était dangereux. Puis, vu Enki sauté instantanément sur l'invocation du mage pour tué la créature tout droit sorti du sol. On aurait dit un oiseau, sans plumage, sans tête et des ailes aussi long qu'un arbre de 500ans. Des ailes recouvert de feu, ou l'on pouvait appercevoir des os brisé à la place du plumage habituel d'un oiseau... Mais cet invocation ressemblais en rien à un oiseau, bien au contraire, on aurait dit une malédiction... L'apprendri regarda alors le mage et d'un air peu rassuré lui dit " Qu'est ce donc ? Pourquoi l'avoir invoquer pour qu'Enki le tue ? " et le mage répondit : " Ceci n'est que mauvaise magie, mon frere, bien que je l'aime fût dévorait il y a de sa 850 ans par le mal sombre. La nécromantie a pris ma famille, et depuis, je me bat contre des créatures tout droit sorti des enfers, si l'enfer existe bien." Pris de panique, l'apprenti leva les yeux au plafond et vie alors une géante fresque, avec ce qu'on aurait pu d'écrire être la vie du mage. Des dragons ce battant contre de goule, des démons et même des géants de glace... Mais ce qui attira l'attention de l'apprenti fût de voir le mage sur Enki, combattant un homme sur le dos d'un autre dragon. Un dragon dont la chair etait brulé, et ou on pouvez y voir des os en sortir. Il disa donc " Qui est ce ? pourquoi ce dragon ne resemble pas à Enki ? " Le mage, tout en ayant un air triste dit alors " Mon frere, Blaralan chevauchant Melqart, le frère d'Enki... " On pouvait voir une larmes sur la joue gauche du mage, l'apprenti, étant génè mais voulant aider sont mentor dit alors d'une voix douce : " Je suis d'accord, apprennez moi. Je veux vous aidez, je ne veux pas que notre monde tombe dans la necromantie, les tenebres ! Par pitié, je vous implore de faire de moi la moitié de ce que vous êtes ! " Le mage, pris d'un sourir dit alors : " Qu'il en soit ainsi, mais avant toute chose... Nous devons vous trouver une source de magie. Pour moi, c'est Enki, mais pas tout les sorcier(e)s ont la même source. Qu'elle est ta pire peur ? " " Je... Je ne sais pas maitre. Je dirais que j'ai peur de la mort ! " " QU'ELLE EST VOTRE PLUS GRANDE PEUR ? " Cria le mage en tapant sa canne au sol. "J'ai.. Je ... J'ai peur des araignées... " Dit il avec une petite voix. " Avracadoom aranea Colibratos ! " L'apprenti entendi un bruit strident, ce retourna et vit au loin une araignée. Tellement grande que ces crocs etait de la taille d'un seul arbre ! et commenca à sanglotté. Le mage dit alors " Deuxieme leçon, tue cette araignée. " L'apprenti effrayé ce jeta au sol, pris dans sa main gauche la branche tantôt brisé tout en fermant les yeux... Et dans un élan de peur dit " aranea tocticium ! " puis, pu aucun bruit... Il ouvri les yeux et vù l'araignée morte, recrocevillé sur elle même ! Il entendit alors le mage murmuré une incantation, et vit l'araignée disparaittre devant lui. LE mage disa donc " Fort intéressant, je ne pensé pas qu'en t'attirant ici, tu serai d'une tel puissance. Il m'a fallu 50 ans avant de lancais ma premiere incantation... Ceci ne peut être que bon pour la suite. Ils nous restent 5 jours avant la prochaine lune sanglante, et nous devont être prêt. Nous n'auront aucun autre chance." L'apprenti et le mage s'entraina pendant 3 jours, leurs journée fit toute identiques. Debout à 6h, repas à 6h15 suivit d'une courte toilette. 7h lecture de grimoire ancien jusqu'à 12h le soupé, 13h invocation de chimaire et démons à vaincre. 18h chasse du Bichon dodu avant de soupé à 21h pour s'endormir à 22h05 ! mais quand fût venu le 4eme jours, le mage commença alors un tout autre entrainement, qui allait être l'un des plus dur, les plus cher et les plus maudit de tous. Le repteùm elagostia. Sortilege que seul un necromantien de haut niveau peut invoqué. le pire rituel jamais créer par la magie... Le rituel de la mort elle même ! Dangereux pour un apprenti, comme pour un mage. | |
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